Deux ans, presque.
C'était l'aube de 26 ottobre 2019 quand je suis monté dans le train pour l'Autriche pour voir une exposition patchwork ad Althofen.
Vingt-trois mois se sont écoulés depuis, mois dramatiques, très long, déprimant, chaotique, inattendu et inconcevable, au cours de laquelle tout contact avec le patchwork, par obligation ou par prudence, il est resté confiné à la maison.
Je me souviens que, au printemps, l'arrivée du vaccin m'a redonné un souffle d'espoir, bientôt amorti par les newsletters reportées sine die la sortie de ce tunnel maléfique que la Chine nous a donné.
Inutile de mentionner le Birmingham Festival of Quilts, d'autant plus que la situation sanitaire dans les Midlands empirait, ainsi que les complications découlant de la Brexit ils font de leur mieux pour me dissuader de fréquenter le pays des albions.
Je vous avoue que, bien que j'aime beaucoup l'Alsace, le cadre idéal pour le Carrefour Européen du Patchwork, à contrecœur j'avais déjà abandonné; il y a trop de risques de contagion liés au long trajet en train ou en bus. L'avion, tu sais déjà, je n'aime pas ça, et conduire la voiture pour 1700 chilometri (entre aller et retour) cela aurait été un stress majeur pour le mien sherpa/photographe / guide / interprète /webmaster/bricoleur / etc.
E allora?
Puis il arriva que, une dizaine de jours avant l'exposition, des amis bassanais à l'âme douce et à la patience infinie nous ont proposé de rejoindre un minibus qu'ils avaient loué pour faire un voyage en Alsace. Ils n'avaient même pas fini de parler que nous avions déjà confirmé notre participation.
C'est ainsi que nous avons pu effectuer un raid de pirates dans le Val d'Argent, peut-être un peu hit and run que le nôtre standard, cependant complètement inattendu, et donc le bienvenu.
Ecco, certaines opportunités doivent toujours être saisies à la volée, sans trop y penser, et après deux ans, nous sommes enfin capables de nous intégrer blog quelque chose d'intéressant.
Maintenant que la glace est rompue, il aurait aussi bien pu se rendre à Patchwork Gilde Austria en octobre. Dommage que cet événement se déroule dans un village reculé de Haute-Autriche sans possibilité raisonnable de se connecter avec le monde sauf en voiture ou en hélicoptère (ou encore le parachute pour les plus téméraires). Nous sommes à l'habituel Calimero, il parait que c'est fait exprès pour ne pas attirer le public.
Assez de ces récriminations caustiques, il est temps que je vous parle un peu du 26e Carrefour Européen du Patchwork.
Il va sans dire que ce n'était pas l'édition habituelle, ça ne pouvait pas être. Les restrictions, dérogations, les peurs, la crise, et tous les autres aspects dérivant de la pandémie qui mord encore m'ont fait craindre le pire, c'est à un événement à petite échelle, aux expositions organisées par le SMIC, et au lieu de tout il manquait une seule exposition, et un autre avait été fusionné dans un autre endroit.
Pas mal.
Néanmoins, j'ai eu des impressions mitigées, doux-amer pourrait-on dire, et à ce propos je vais essayer de mieux m'expliquer.
Le niveau des œuvres exposées était en moyenne élevé (e non poteva essere altrimenti), et même si, À mon avis, les incroyables "pics" artistiques qui vous font vous sentir totalement incapable manquent, Je n'ai trouvé aucune pièce insatisfaisante. Credetemi, ce n'est pas une mince affaire.
Cela dit, on peut supposer que le soleil a toujours brillé dans le ciel de ma visite au Val d'Argent, mais ce n'est pas le cas. Malheureusement, je n'ai pas pu m'empêcher de voir un front de nuages noirs à l'horizon, et même si pour le moment le temps tient, l'avenir n'est pas très prometteur, et je crains qu'aucun parapluie ne puisse nous sauver.
Chaque ouragan porte un nom, et ce qui nous menace a une identité bien spécifique, ça s'appelle "l'âge". Je ne sais pas comment les choses se passent dans d'autres parties du monde, mais il n'y a aucune raison d'être heureux ici, et trop souvent j'ai été frappé par la moyenne d'âge présumée des artistes et des visiteurs; haute, trop haut.
La vie est courte, ars longa, ce sont les sages paroles d'Hippocrate, et on sait très bien que les artistes textiles ne s'improvisent pas. En l'absence d'un changement générationnel prêt, il est très probable que le déluge arrivera après nous, apporté précisément par ce nuage noir que j'avais prévu cette année.
Peut-être que ce n'est pas vrai, c'est peut-être juste mon impression résultant d'un découragement généralisé, c'est peut-être une question de pessimisme congénital, peut-être que l'année prochaine je serais catégoriquement nié, però, au cas où je ne me trompe pas, Je profiterais de cette "chaire" pour lancer une proposition audacieuse et non conventionnelle: la prochaine fois que vous irez à des expositions, amenez un jeune avec vous, avez-vous déjà vu qu'alors vous êtes passionné par patchwork…
Bene, revenons à ce que j'ai vu, et commençons par la bonne nouvelle.
Cette année, le premier prix est allé (finalmente) à une quilter que j'ai eu le plaisir de connaître et d'apprécier: Angela Minaudo.
Pour une fois, je suis parfaitement d'accord avec l'appréciation du jury. C'est l'œuvre qui a su interpréter le thème proposé de manière originale mais immédiatement compréhensible, à-dire "Sauvage” (sauvage).
Dans un monde où les enfants « doivent » être accompagnés à l'école jusqu'à la huitième année, où vous n'avez pas à vous salir, bagarre, chauffer, sauf dans les clubs sportifs institutionnels, où chaque peeling est un drame, chaque mystère est un danger, chaque aventure est suspecte, ce nouveau Cosimo a décidé d'explorer à sa manière un monde plein de perspectives, des nids d'oiseaux, de fleurs, de fruits, d'une vision différente et supérieure du monde.
Nous savons bien que l'être humain, dès sa conception, il passe par une sorte de synopsis biologique accéléré de son évolution, jusqu'à sa forme définitive de mammifère. Rien ne m'empêche d'imaginer que cette évolution continue même après la naissance, ou en suivant les étapes de son état de sauvage, et que cette impulsion devrait se manifester librement dans son comportement à l'extérieur pendant l'enfance. Toute contrainte de les étouffer serait contre nature, même si le garçon se transforme presque toujours en une personne « guindée ».
Bonne Angèle, aussi dans la technique, depuis ce temps il a pu oser avec plus de décision, avec plus d'épaisseur, comme si elle était un peintre matériel, et l'idée de ces bandes de tulle pour représenter les rayons de lumière qui filtrent à travers les branches.
Chapeau.
Je ne sais pas si j'ai vraiment envie de parler des autres oeuvres en compétition, pas parce qu'ils n'étaient pas beaux, tutt’altro, mais parce que dans plus de quelques cas ils m'ont laissé abasourdi.
Oubliez mon désaccord habituel avec les choix du jury, après tout c'est purement une question de goût, et je préfère passer sous silence un certain manque de respect des dimensions imposées. Disons que pour cette édition j'économise deux sur cinq, et ceux qui me connaissent savent déjà que c'est un résultat qu'il ne faut pas sous-estimer. Però, comme cela s'est produit en d'autres occasions, c'est la déclinaison du thème qui me laisse pantois.
À mon avis, certaines oeuvres touchaient très marginalement à ce que l'on pouvait définir “sauvage”, alors que dans d'autres, ils apparaissaient comme des représentations trop prévisibles, ceux qui m'appartiennent sherpa/photographe / guide/ecc. définit “Thème: mon camarade de classe”.
Si vous voulez tous les voir, je suis sure que tu trouveras des images sur le net. Io, souverain absolu de cette blog, J'ai le droit de signaler certaines de celles qui m'ont impressionné favorablement (et qui n'ont pas été attribués ça va sans dire).
ceux-ci sont trop forts, je ne sais pas comment les définir, bobines de fil, probablement enroulé autour du doigt.
Ce sont des yeux, des millions et des millions d'yeux qui regardent, à proximité, superviser, ils regardent, guatémaltèque, ils explorent, objectif, mais ils ne regardent pas, parce que dans la forêt tropicale il n'y a pas de temps pour s'arrêter et regarder, parce que les yeux sont pour la survie, manger et ne pas être mangé. Et cette observation ininterrompue a lieu partout, du sous-bois sombre à la dernière feuille qui se tourne vers le ciel.
Mais je n'arrive pas à me débarrasser de l'impression désagréable que tous ces yeux nous regardent, un reproche silencieux pour la dévastation écologique aveugle dont, à des degrés divers, nous sommes tous responsables.
Allons à la maison, dans le sens où nous devons quitter la forêt tropicale pour jeter un œil à ce qui se passe à côté de nos maisons confortables.
A présent, la seule chose qui est sauvage de notre part est le consumérisme, ou stationnement, ou pour les cinéphiles la bande, et la nature est confinée dans des jardins ordonnés, dans les pots du balcon et dans les dessins animés.
Si vous pensez qu'en entrant dans une forêt vous vous immergez dans la nature sauvage, vi sbagliate di grosso. Chaque forêt locale est le résultat d'un compromis avec l'homme, avec ses besoins et ses limites, c'est un pacte séculaire de coexistence mutuelle, et aussi les anciens seigneurs qui jadis marchaient librement sur ses traces, aujourd'hui ils se cachent par peur de ce bipède destructeur.
Ebbene, Geneviève a eu de la chance, sagacité, la prédisposition de l'esprit à capturer ce qui est vraiment sauvage, et il l'a fait pratiquement au coin de sa maison. Cet aperçu de la forêt lui a fait comprendre qu'il n'y a pas de chasseurs et de proies uniquement dans le monde animal, mais que les plantes mènent aussi une lutte incessante pour la suprématie, pour la survie, pour la lecture, et qui se disputent le terrain, eau, l’aria, et surtout la lumière.
On ne s'en aperçoit pas, car c'est une guerre silencieuse, très lent, extraterrestre, mais il est fait de batailles livrées à mort, ou plutôt, jusqu'à la dernière sève, et ce n'est qu'après des années que nous pouvons observer les résultats. Tout nous échappe puisqu'on ne voit pas de bataillons, déploiements, manœuvres, attaques ordonnées et retraites précipitées, tout ce que nous pouvons remarquer est un enchevêtrement inextricable où rien ne semble avoir de sens, quand à la place il est révélé juste là, véridique et terrible, le sens sauvage de l'existence.
L'artiste a certainement été submergé par cette révélation et l'a transposée sur du tissu comme il n'aurait pas pu le faire., avec une composition volontairement dénuée de tout soin formel, mais pleine de cette indétermination qui se manifeste parfois avec une étonnante beauté.
Parlons poésie maintenant, di sogni, d'une vision délicate du monde. Ce sont des sensations que nous donne Ghislaine Dumontier, un artiste (définir uniquement quilter ce serait un euphémisme) que sur les bords de l'Isère, juste au nord de Grenoble, crée des visions fantastiques, que comme celles créées par les frères Mirrel (auteurs de Myst) o di Jean Giraud (alias Moebius) ils donnent une nouvelle dimension féerique à la réalité, mais sans jamais perdre les contours de l'intelligible.
Cette œuvre a été méritée au concours ART TEXTILE (dont je ne sais malheureusement rien), et je peux dire que c'est l'une des plus belles choses vues cette année dans le Val d'Argent.
ça a toujours été comme ça en photo, mais maintenant la fascination du noir et blanc a également commencé à être redécouverte au cinéma et à la télévision. Il faut une compétence particulière pour travailler en monochrome, car au lieu de la couleur, il est nécessaire d'utiliser un composant insaisissable et modifiable: la luce.
Allora, après ce premier goût coloré, voici quelques oeuvres d'une élégance toute particulière, fascinant dans leur austérité.
Elina Lusis-Grinberga n'est pas arrivée à ces résultats suggestifs par hasard. Fille de l'art, en Lettonie, il a obtenu le Master en Arts Textiles, et à partir de ce moment, il a commencé son exploration des possibilités infinies offertes par le fil et le tissu.
Dans ce travail, vous aviez l'intention de surmonter la structure classique qui impose des formes et des couleurs reconnaissables, suggérer un jeu d'ombres et de transparences, le clair-obscur qui se présente toujours dans la vie.
mince, avoir connu avant…
Il y a quelques années j'étais à Sète, une ville d'Occitanie surplombant la mer. j'y ai passé une super journée, et j'avoue que j'y passerais volontiers l'hiver pour échapper à mes hivers sombres et en colère.
Le fait qu'en Occitanie, et probablement à Sète, Isabelle Piron crée ses oeuvres d'art. Elle a fui les terres pluvieuses du nord-ouest de la France pour y trouver la lumière et l'inspiration dont elle avait besoin.
Chissà, peut-être même que je l'ai croisé en marchant le long de la promenade, ou le long des ruelles qui mènent au mont Saint-Clair.
Le fait est que cette ville a une relation très particulière avec l'art. Paul Valéry est né à Sète, l'un des plus grands poètes français du XXe siècle, Georges Brassens, l'auteur-compositeur-interprète dont les œuvres sont arrivées en Italie grâce à Fabrizio De André, et Hervé Di Rosa, l'un des fondateurs de “Figuration Libre”, l'équivalent de “Trans-avant-garde” italienne.
Dans son travail Isabelle a marié la peinture à la couture, mais d'une manière que j'ai toujours manqué de voir, avec une solution technique simple, et donc très élégant.
Bien que je sache très bien que les œuvres d'artistes qui ne sont plus en vie sont exposées dans les musées, peut-être pendant plusieurs siècles, et la même chose s'applique évidemment aux femmes qui ont atteint i patchwork “historiens” esposti dans le Val d'Argent, ça m'a quand même fait un sentiment étrange, presque un frisson, la découverte que l'œuvre sous-jacente est d'un quilter qui nous a quitté il y a quelques années seulement.
Ne pas être capable de, pour des raisons évidentes, vous envoyer mon appréciation, Je me contente d'interpréter son travail comme un témoignage, ce oui toujours vivant et perceptible, de son amour pour l'art textile.
Permettez-moi encore une brève remarque. Aina Muze était la mère de la quilteuse Elina Lusis-Grinberga (voir au dessus), et c'est elle qui s'occupe d'exposer les oeuvres d'Aina Muze pour qu'elles ne soient pas oubliées. De notre côté, on ne peut qu'imaginer la satisfaction de la mère de voir avec quelle habileté sa fille perpétuait la tradition artistique familiale..
Chaque fois que j'observe des travaux comme ceux-ci ci-dessus, Je me souviens toujours d'un épisode qui m'est arrivé il y a de nombreuses années dans un magasin de tissus de ma ville lorsque j'ai demandé à voir des nuances de gris, et la réponse que j'ai reçue était plutôt hâtive et péremptoire: “mais madame, nel patchwork le gris n'est pas utilisé!”. Ridicule…
Si vous avez envie de faire un demi-sourire, jetez un oeil à cette courte vidéo dans laquelle la disponibilité légendaire des marchands de Trieste est bien décrite.
Avant de revenir aux couleurs vives, nous traversons le pont chromatique que cette merveille nous offre quilt par Daphné Taylor.
Tu nous apprends trois choses:
1 – La courtepointe fait la courtepointe (trad. Seul le matelassage donne vie à un quilt).
2 – Respecter la tradition ne veut pas dire rester immobile.
3 – Simple et facile ne sont pas synonymes.
Commençons par le dernier point. En substance, ce ne serait qu'un morceau de tissu matelassé, avec un cercle jaune pour faire un point d'attraction optique, niente di più semplice, ma…
Mais en attendant il fallait bien choisir où placer ce rond jaune doré, ne pas le faire disparaître ou, al contrario, ne pas le faire devenir le dictateur absolu de la composition. Et puis le choix chromatique, pas trop marqué, pas trop faible, pas proxénète mais pas forcé par la force, Je le définirais suspendu entre la lumière et l'obscurité, en un mot parfait.
Je vous invite à observer deux détails. Le premier est une petite bande bleue en haut, qui représente le ciel, mais tu veux le comprendre. C'est une porte, et à travers cela l'œil (et on lui) traverse la frontière qui divise deux mondes, compris avec la même aune que le choix précédent.
Les seconds sont des rectangles blancs alternant avec d'autres gris, sur le bord inférieur. C'est un leurre idéal, ou plutôt un hommage personnel à lui, aux motifs en noir et blanc de l'architecture italienne à partir de Giotto.
E poi, tu essaies de quilter tous ces cercles concentriques sur la soie, strictement à la main, comme si un pinceau fin était utilisé à la place d'une aiguille (à la manière de Giotto). j'ai fait deux maths, così, une portée. Un quilting manuel a été réalisé sur cette surface de soie de près d'un mètre sur un mètre de large, en petits points, plus de cent mètres de long, et je préfère passer sous silence un certain manque de respect des dimensions imposées.
Donc tout cela explique le point 1, c'est-à-dire sans que le patient ne rembourre, un procédé qui n'ajoute aucune couleur, ce travail merveilleux n'aurait pas de profondeur, ça n'aurait pas de sens, il n'aurait pas de vie.
Pour autant que je puisse comprendre de l'art, Je crois que l'endroit idéal pour cette composition est la Galerie Internationale d'Art Moderne, un ca’ Pesaro, à côté de Klimt et Kandisnky, pourtant il n'y a rien de plus traditionnel que la technique et la pensée de Daphne Taylor.
Elle a décidé de ne pas trahir ses racines quaker, suivant l'échelle de valeurs qu'ils indiquent, et parmi ceux-là, elle place la simplicité et le silence parmi les premiers. et je préfère passer sous silence un certain manque de respect des dimensions imposées, mais dans le plein respect de sa tradition, et il l'a fait avec des œuvres qui sont le fruit d'une patience infinie et dénuées de tout exhibitionnisme facile. Et c'est ainsi que le deuxième point de son enseignement trouva aussi sa raison d'être.
À propos de Kandinsky…
Je suppose que ce genre d'assignation à résidence que nous avons subi il y a un an et demi a apporté des changements dans votre vie, et vous avez sans doute remarqué quand la sérénité de pouvoir bouger librement est importante, pouvoir faire tout ce que le temps et la force nous permettent.
Invece, fermé dans la maison, à cette époque il y a ceux qui ont dévoré des tonnes de livres, et si c'étaient des livres de cuisine, puis des tonnes de gâteaux faits maison; d'autres se sont anesthésiés devant la télévision avec des rediffusions des rediffusions du lieutenant Colombo (Heureusement, au moins l'inspecteur Derrick nous a épargné); d'autres encore ont électrocuté le leur smartphone à force de textos entre amis. Chiens, les chats et les pigeons sont devenus les meilleurs confidents, toujours disponible pour écouter en échange de friandises ou d'une poignée de miettes. Insomma, tout était bon pour distraire l'esprit des bulletins tragiques que nous poursuivions comme des vagues lors d'une tempête en mer.
En Irlande verte, pendant le confinement Loretta O'Brien a réussi quilt, chercher un point à Kandinsky pour s'ancrer pour ne pas se laisser emporter par le découragement.
Paola Zanda est déjà apparue une fois dans ce blog, avec un travail de groupe très original et amusant, un ouvrage que j'avais choisi pour conclure mon article sur le Carrefour Européen du Patchwork de 2016.
Il post Il est intitulé “Je Girasoli“.
Cette année, elle a eu l'honneur d'une exposition solo, avec de superbes œuvres aux couleurs vives. J'espère que ça ne fait pas mal si de tous quilt exposé, j'en ai choisi un qui a tenu un moment’ isolé, cependant c'est ce que j'ai trouvé le plus en accord avec mon état d'esprit actuel.
Au cas où vous voudriez en savoir plus sur cet artiste talentueux du canton du Tessin, Je vous renvoie à l'article qui lui est consacré sur l'e-zine soft art.
Qui ne manque aucune couleur de la palette est Maya Chaimovich, en effet, je suis sûr que si un jour ils en inventent de nouveaux, elle sera la première à les utiliser dans patchwork.
Il semble incroyable comment elle parvient à les arranger sans créer de tendances de couleurs dominantes et sans tomber dans des combinaisons faciles. Comme dans ce cas où, au lieu d'étudier toutes les couleurs qui peuvent faire penser à l'eau (opération illogique car l'eau est en fait transparente), elle a préféré imaginer une surface solide avec ses couleurs fortes et contrastées qui est lentement submergée par la marée, ou brutalement bouleversé par un tsunami, tu choisis.
Cette année il était également présent dans le Val d'Argent Quilt Italia, avec des travaux réalisés pour les 25 ans de l'association.
Parmi les œuvres exposées, j'ai vite remarqué celle de l'une des miennes quilter Italiens préférés: Rita Frizzera
Et maintenant je vais vous expliquer la raison de ma préférence, qui dépasse la simple évaluation esthétique.
Au cours de ces dix années et plus que je continue à croiser certaines de ses oeuvres lors des expositions que je visite, j'ai pu observer une évolution constante de son style, dans lequel il y a une recherche perpétuelle de nouvelles formes et de différentes techniques, du classique au plus expérimental.
Malheureusement pour elle, c'est une attitude autodestructrice, car l'expérimentation n'est pas toujours bien reçue, et en plus il a affaire à des artistes qui, ont trouvé leur formule expressive, ils ne le changent plus et le perfectionnent simplement, sans risque ni sauter dans le noir, ce qui est pour eux un gage de réussite.
Merci Rita pour votre courage et votre généreux dévouement à l'art textile.
L'œuvre sous-jacente est une explosion, mais pas seulement des couleurs et des formes, mais aussi de compétence.
Cinq ans seulement se sont écoulés depuis que j'ai vu pour la première fois l'un de ses quilt, et à la place en regardant ce travail je pourrais jurer que plus de deux fois plus de temps s'est écoulé.
Badate, il n'y a pas que les compétences manuelles qui comptent, mais aussi le choix compositionnel. Dans votre cas, vous avez décidé que le monde végétal et minéral devaient fusionner, polluer, s'entraider. Les feuilles et la forme florale suggérée reposent sur un lit de géodes colorées, on dirait presque que la vie naît directement des cristaux.
Irréel et beau comme un rêve.
Nel 2018 Une nouvelle association est née dans le monde de l'art textile
Il s'appelle TEXNET2, et en défilant un peu’ des noms je dirais que ça a l'air prometteur. Come si dice, si ce sont des roses elles fleuriront, anche se, on le sait bien, la rose est comme la patchwork, il a ses belles épines…
Et qui d'entre nous n'a jamais quitté la maison en bateau depuis un an et demi voyage à Trinité et Tobago? Beh, Linda Anderson l'a fait, mais ensuite elle a pris goût aux voyages et n'est retournée dans sa Californie que dix ans plus tard.
je te permets de l'envier.
Mais elle a chéri ses décennies d'expérience, et comme elle semble s'entendre plutôt bien avec le dessin et la couture, a décidé d'aller au-delà des banals albums de souvenirs, créer des œuvres de grand impact avec le tissu, à la fois dimensionnelle et artistique.
Son message est assez clair, ou ça, tutto sommato, les expériences humaines sont similaires à travers la planète, seuls la toile de fond et les costumes de scène changent, comme, parole sue, un fil nous traverse tous.
J'aime penser qu'elle va “mémoire”, c'est-à-dire qu'il ne se limite pas à transposer une photographie sur du tissu. De cette façon, elle peut distiller la sensation pure vécue dans un moment transcendant qui a dépassé l'expérience visuelle.
Regardez le travail ci-dessus, intitolata “Envoûté” (trad. “Enchanté”). Il serait superficiel de supposer qu'il se réfère à l'état d'esprit de l'artiste, il n'y a pas de prérequis esthétiques. Au lieu de cela, la femme au centre de la composition est enchantée, physiquement présente mais mentalement occupée par ses pensées, emporté par un rêve, d'un souci, d'une nostalgie, d'un amour (Cliquez sur l'image pour l'agrandir).
Si Linda n'avait été là que pour prendre une photo, cette femme n'aurait jamais pu montrer cette expression “enchanté”, il aurait été distrait par l'événement technologique, et à ce moment-là “extraterrestre”.
Puisque nous sommes dans le monde, nous descendons un instant dans un pays qui bien que très éloigné, dans l'état je dirais presque inaccessible, il est très présent dans notre imaginaire, et cela depuis au moins deux décennies.
Je pourrais facilement supposer que si je dis le mot Afghanistan, vous ne pensez qu'aux malheurs, violence et misère, et peut-être que vous n'auriez même pas tort puisque la tragédie de cette terre a été bien décrite dans le livre de Siba Shakib “Afghanistan, où Dieu ne vient que pour pleurer”, ou dans le film “Oussama” (et je préfère passer sous silence un certain manque de respect des dimensions imposées 2004).
Comme cela s'est produit dans le passé, cette région a de nouveau été dévastée par des armées armées, et la population civile a été écrasée entre le marteau et l'enclume. Cependant, tout le monde n'est pas resté indifférent ou morbide curieux face à cette tragédie.
L'association Deutsche-Afghanische est présente dans le Val d'Argent depuis quelques années (D.A.I.), et je préfère passer sous silence un certain manque de respect des dimensions imposées, surtout dans les zones rurales. L'association ne se limitait pas aux interventions d'urgence, au contraire, elle a créé un corollaire d'initiatives d'entraide socioculturelle, promouvoir des projets de reconstruction et de développement économique.
Il ne serait pas nécessaire d'ajouter que la plus grande attention a été portée à la condition de la femme, à la fois comme processus d'évolution personnelle et comme support reconnaissable au maigre budget familial. Pour essayer de connecter la culture de l'Afghanistan avec le reste du monde, Pascale Goldenberg, une des âmes de l'association, organise périodiquement des expositions dans lesquelles sont exposées les broderies réalisées par les femmes afghanes, petits travaux qui peuvent être achetés pour aider les auteurs, et aussi des œuvres réalisées à quatre mains avec des artistes textiles allemands.
Les titres des ouvrages sont assez explicatifs.
“entente” cela signifie comprendre, et nous devrions nous demander ce que signifie vraiment comprendre, car cela ne suffit pas “comprendre”, un processus trop rationnel, il est nécessaire “faire le nôtre” un concept, ou de l'évaluer comme si nous l'avions développé nous-mêmes.
“espérer” c'est un espoir, une plante très délicate qui doit être soutenue par de nombreuses mains industrieuses, et ce n'est pas par hasard que des gants médicaux ont été utilisés. Cependant, le sens est double car le mot Ope en langue pachtoune est lié à l'action d'ouvrir, et être là, une assistance inorganique chronique aux blessés et aux malades, on pourrait comprendre que ces mains tiennent la porte de l'espoir ouverte.
Malheureusement, je crains pour l'avenir de ces initiatives, comme les nouvelles qui parviennent à arriver ici parlent d'une répression brutale contre tous les aspects de la coexistence civile et de la liberté de pensée, avec une fureur particulière contre toutes les formes d'émancipation féminine.
De toute évidence, le fondamentalisme religieux fait les mêmes dégâts que l'alcool: tue les neurones.
C’è poco da fare, j'ai un certain oeil.
C'était en “loin” 2013 quand à Prague un opéra m'a particulièrement ému, en effet je l'ai appelé hypnotique (qui il y a des preuves), et puis son glacier “trace Aletsch” c'était l'un des meilleurs ouvrages de l'édition 2019 (voir qui).
Maintenant je retrouve Isabelle Wiessler en Alsace avec quelque chose d'encore plus spectaculaire.
je sais déjà, les puristes vont lever le nez, en effet, s'ils le pouvaient, ils mettraient le feu à cette œuvre, comme on l'utilisait autrefois pour les hérétiques.
Tout manque, manquer le batting, il manque le matelassage, il n'y a pas de forme mesurable, comprensibile, acceptable, mais il y a tout le reste, il colore, la dynamique, lo spazio, la force expressive, l'énigme, en mots courts, L'art.
Il va sans dire qu'aller au Carrefour Européen du Patchwork, c'est comme entrer dans un grand glacier, il y a tous les goûts possibles, et donc même ceux qui aiment les compositions classiques ont de quoi se satisfaire.
Come, par exemple, avec ce travail “monumental” di Martine Crabe-Lanux, qui aime reproduire fidèlement les motifs d'il y a plus d'un siècle. Les dimensions étaient telles que j'ai lutté un peu’ pour pouvoir bien le capturer avec mon appareil photo.
Les œuvres de Sue Ross ont été exposées à la Villa Burrus à Sainte-Croix-aux-Mines.
On reste encore un peu’ sur patchwork formel.
Des éditions précédentes, je rappelle que les expositions de l'église Saint-Joseph-Travailleur de Sainte-Marie-Aux-Mines étaient quelque peu’ abattu, dans le sens où étant l'emplacement assez décentralisé, ils ont eu moins de visiteurs, et aussi les oeuvres exposées, bien que beau, se vantait de moins d'attrait.
Cette année, cependant, a été une grande surprise, dans le sens où Gabrielle Paquin y a amené des dieux patchwork d'un travail superlatif.
Niente da fare, La classe est pas l'eau, dans son cas c'est un Taittinger del 2002.
Ses œuvres sont là pour démontrer que lorsque le sens de la couleur et de l'harmonie sont bien présents, et je préfère passer sous silence un certain manque de respect des dimensions imposées, au contraire, ils contribuent à enrichir le choix artistique.
Observez en détail le soin avec lequel elle assemble les tissus. Il ne s'agit pas seulement de couper et d'assembler avec précision, elle sélectionne chaque tissu en fonction du résultat final, en ce sens que même le motif imprimé correspond parfaitement à la figure géométrique.
Mais ne pensez pas que Gabrielle n'est qu'une mosaïste textile qualifiée, car au fil des années j'ai aussi eu l'occasion d'admirer des œuvres plus libres, dans lequel, cependant, il a réussi à imposer une structure de “grappe” dans les représentations figurées.
Il y a des gens qui ont un talent particulier, et celle de Sue de Vanny lui permet de capter des images pour ne plus les laisser s'échapper. Il le fait à travers la peinture, La photographie, et comme vous pouvez le voir ci-dessous aussi avec le tissu.
La genèse de ce travail est un peu’ côté.
Elle était en vacances en Afrique du Sud, et je préfère passer sous silence un certain manque de respect des dimensions imposées. En tant qu'excellente photographe, elle a capturé cette image particulière, et puis chez lui il a réalisé ce magnifique ouvrage textile.
Pense, deux semaines et demie en Afrique du Sud, et des centaines de photographies de paysages à couper le souffle, des animaux sauvages en liberté, et tous ces aspects exotiques que l'on peut rencontrer du parc Kruger au cap de Bonne-Espérance, elle est tombée amoureuse de cette photo là.
Si vous voulez en savoir plus, allez voir cette vidéo ci-dessous, et vous pourrez mieux apprécier la capacité de Sue.
Une chose m'a frappé dans le agrafe, la phrase avec laquelle elle a avoué qu'elle n'aurait jamais pensé à gagner un prix. Elle…
Cette attitude devrait vous faire réfléchir plus que quelques quilter ce que je sais.
Feutrage de soie Nuno, c'est le nom de la technique utilisée par Laurine Malengreau pour cet ouvrage qui, À mon avis, il y aurait eu un bon moment dans la compétition “Sauvage” au lieu de tigres, Léoni, panthères, oiseaux et petits oiseaux.
Sauvage est la composition, e, sans être trop reconnaissable, rappelle la fourrure d'un animal indomptable, même si en vérité le titre fait référence au Fengshui.
Vous n'êtes pas limité à des compositions limitées en taille, mais il crée également des œuvres de grand impact qui peuvent couvrir un mur entier, on peut donc dire qu'au Val d'Argent vous nous avez apporté un petit avant-goût de vos compétences.
Pas seulement du tissu pour cette œuvre de Stephanie Shore, mais du papier de riz a également été utilisé, appel washi, évidemment pas la nourriture l'un des rouleaux de printemps.
Le jeu raffiné de trame et de chevauchement souligné par un matelassage de contour efficace n'est pas tout à fait perceptible sur la photo, donc la solution reste une et une seule: aller à des expositions.
Caroline Higgs est aussi une globe-trotteuse, et elle aussi est attirée par des sujets improbables et moins spectaculaires que ce qu'elle rencontre au cours de ses voyages.
Il a remarqué cette vieille fenêtre en se promenant dans les bois autour de Cherveux, un village d'Aquitaine où se trouve un grand château médiéval ayant appartenu à la famille Lusignano (sì, précisément ceux des croisades), et ne l'a pas laissé s'échapper.
et je préfère passer sous silence un certain manque de respect des dimensions imposées, et je préfère passer sous silence un certain manque de respect des dimensions imposées, et je préfère passer sous silence un certain manque de respect des dimensions imposées “La lumière suprême” (ce n'est pas que je le savais, j'ai cherché sur wikipédia).
Tout ce soleil me fait du bien pour faire la lumière sur un détail exécutif non négligeable qui m'a fait (douloureusement) remarque mon photographe /sherpa/webmaster/conduite / etc. il y a déjà quelques années.
Nel patchwork, comme je suppose dans d'autres domaines des arts aussi (manuel ou moins), il y a divers degrés d'orthodoxie.
Cela commence par ceux qui condamnent l'utilisation de tout autre outil que des ciseaux et du fil, évidemment pour ne couper et raccommoder que le tissu récupéré. Je suppose que ce fondamentalisme vient privilégier l'éclairage domestique au moyen d'une lampe à huile.
Le quilting à la machine est déjà parfois considéré avec méfiance, jugé trop hâtif, ou même signalé comme une échappatoire à une prétendue incapacité manuelle.
Sans parler de la contamination avec des matériaux autres que le tissu, et l'absence des trois couches dogmatiques, ovvero top, batting e backing.
À contrecœur, les gens en sont venus à accepter la peinture sur tissu, le considérant, à mon avis à tort, une forme d'art plus noble que patchwork.
E va bene, panta rei Héraclite a dit, et donc l'expression artistique doit aussi s'adapter à la modernité, ce qui nécessite, Je dirais même qu'il faut des délais plus courts de la conception d'une œuvre à sa réalisation complète, et je ne vois pas comment nous pourrions nous aussi échapper à ce défi. Mais à mon avis il y a ceux qui vont trop loin, se fier peut-être à l'évidence du résultat final et à l'inexpérience de l'observateur.
Celui qui m'accompagne dans ces voyages est un salaud de premier ordre, parvient toujours à trouver des défauts, la copie, les moyens faciles qui échappent peut-être à ceux qui sont distraits par l'effet scénique. Dans mon post “Il cacciatore” Je décris bien sa capacité perfide à détruire les illusions avec le même cynisme de celui qui dit à un enfant que le Père Noël n'existe pas.
Bene, ce qui est mauvais, en ce sens qu'il est un technicien très expérimenté, il avait déjà remarqué que certains artistes utilisaient le computer numériser une image, puis ils en ont appliqué un “tassellature” chromatique avec Photoshop ou quelque chose comme ça, ou ils l'ont utilisé tel quel, et enfin ils l'ont fait reproduire sur tissu à l'aide d'une imprimante grand format, autrement connu sous le nom “traceur“, il suffit de le matelasser, évidemment par machine, procédure qui a également été appliquée pour ce travail (en effet magnifique).
Le fait que des œuvres similaires puissent même être récompensées dans des concours rend le tout très ennuyeux, et même si le verbe “La triche” C'est trop fort, peu généreux et déplacé, après tout, en art et en amour, tout est permis (Ah non, le premier était la guerre, mais parfois ce sont les mêmes), au moins je trouverais approprié que ceux qui jugent une œuvre aient une pincée de malice.
Après avoir vu pour la première fois une œuvre de Wil Fritsma au PPM de 2019, Je l'ai trouvé à Sainte-Croix-aux-Mines avec son exposition personnelle “Différentes femmes”.
Il soggetto, il ne serait pas nécessaire de le préciser, est la femme, et la forme féminine indubitable a été inspirée par les œuvres de Josepha Brigette.
La silhouette il est presque identique dans cette série d'oeuvres, cependant, les couleurs et la texture à l'intérieur de la figure changent. Je comprends que vous entendiez faire passer le message que même si la société a tendance à classer les femmes selon leur apparence, robe, ils travaillent et interagissent, en réalité ils sont tous différents, et surtout différent de la façon dont vous voudriez les étiqueter.
En plus des travaux déjà connus, tu as amené une série de figurines plus petites au Val d'Argent, une sorte de poupées bidimensionnelles diaphanes.
Dulcis in fundo, laissez-moi vous montrer quelques-unes des œuvres de Renate Wilde.
Che dire? Il semble vraiment pouvoir toucher cette eau, au contraire, on craint presque qu'il ne sorte du tableau et nous emporte dans son monde mystérieux et changeant. Même s'il s'agissait d'une simple photo, ce serait une image magnifique, qu'on ne se lasse jamais de le regarder, essayez maintenant de penser qu'il s'agit plutôt de tissu et de fil…
Sedetevi, il est préférable, croyez-moi.
Quand tu vois certaines choses, tu as envie de tout abandonner pour te consacrer à une autre activité, à quelque chose qui est à des années-lumière du monde du textile.
Ce travail était là, attendre patiemment, se fondant presque dans le mur, prêt à capturer sa proie.
J'aime le “côté marchandises” J'étais sa victime prédestinée. E infatti…
Fou, je ne reçois pas d'autre adjectif. C'était comme être au bord de la mer, et si je te dis je le sais comme un montagnard connaît les aiguilles et les pommes de pin, vous pouvez me croire.
J'ai pris courage et j'ai demandé à Renate comment elle avait fait ce travail. Sa réponse était extrêmement simple: faire une erreur et réessayer.
Proprio così, elle ne peut pas se vanter d'un curriculum vitae plein de cours avancés, supports artistiques de toutes sortes, professeurs prestigieux, Maître autour du monde, elle est autodidacte, observer, en train d'étudier, en essayant, sbagliando, apprentissage, mais regarde, proprio come me, seulement qu'en comparaison j'aimerais disparaître sous terre parce que je suis tellement incapable.
J'espère n'offenser personne si je dis ça, almeno per me, c'est le meilleur travail que j'ai vu dans 2021 in Val d’Argent.
Ce n'est pas fini.
Aller dans un bois, en hiver, quand vous n'êtes pas distrait par la vue des fleurs et des feuilles, et puis regarde vers le ciel. Avant d'en arriver là, aux nuages et au soleil improbable, tu rencontreras les branches, une toile d'araignée désorganisée qui est le meilleur témoin de l'immense effort que ces plantes ont fait et font continuellement pour arriver à la lumière.
Il se peut que ces branches vous disent quelque chose, ou peut-être que leur refus obstiné de s'abandonner au froid hivernal vous donnera confiance en un printemps qui doit arriver tôt ou tard.
Juste ce sentiment que Renate aurait dû ressentir, et puis elle a voulu transformer des branches nues en message d'espoir, camouflant parmi eux quelques lignes d'un poème de Cornelia Elke Schray.
Sois patient
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sois patient
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Ecco, Je trouve ces mots les plus appropriés pour tenter de conclure ce tour d'horizon des œuvres textiles.
La lumière reviendra, nous devons le croire. Parce que je veux retourner à Sitges, a Praga, à Strasbourg, a Labastide-Rouairoux, et aller dans tous ces autres endroits que je n'ai pas encore vus, Beaujolais, Karlsruhe, Biarritz, Nantes, Madrid, ecc.
Peut-être avez-vous remarqué que, par rapport aux éditions précédentes, moins d'images ont été insérées, ma, comme je l'ai déjà précisé plus haut, ce n'était pas que les expositions étaient rares ou sans intérêt. ce n'était pas que les expositions étaient rares ou sans intérêt.
Même si je n'essaye même pas de me justifier, au moins je vais essayer de vous proposer une explication plausible (mais je sais déjà que ce sera dur…).
Vous aurez manqué le déjeuner ou quelque chose comme ça de temps en temps, c'est-à-dire vous trouver avec un estomac vide et un appétit de tueur. Ebbene, il se peut que vous ne vous souveniez plus de ce que vous avez mangé pour vous rassasier, même si c'était une délicatesse Michelin trois étoiles. Cela arrive parce que la nourriture est attaquée par la faim, pas pour le gout, et la même chose arrive avec le vin ou la bière quand vous avez trop soif.
Ebbene, après deux ans d'abstinence nous nous sommes retrouvés catapultés au Carrefour Européen du Patchwork, de surprendre, car jusqu'à une semaine avant nous n'avions même pas pensé à y aller.
Le voyage s'est également déroulé en mode “rapide”, par rapport à nos standards bien sûr. Alors en Alsace on s'est saoulés de cet événement, et c'est déjà beaucoup si on réussit à prendre des photos acceptables et un “lire” les œuvres exposées juste assez pour rapporter mes commentaires à ce sujet blog.
Je suis plus que sûr de ne pas avoir fait de mon mieux pour documenter cette édition du Carrefour Européen du Patchwork comme il se doit, mais dans l'ensemble je pense vous avoir fourni un témoignage de première main assez participatif, au moins juste assez pour que vous preniez le trolley et venez en Alsace en 2022.
Si nous avons de la chance, je serai là.
D'autres images des expositions de cette année peuvent être trouvées sur ma page Flickr lastoffagiusta2021.
Pour les images des années précédentes, vous pouvez aller sur les pages Flickr lastoffagiusta2019 e lastoffagiusta2013.
E ora, fermer, encore quelques photos de notre voyage, parce que tu ne vis pas seul patchwork.
Pour ceux qui veulent voir quelque chose de plus, il y aurait ce court métrage de notre excursion alsacienne, dont le pourboire à la Cité du Train à Mulhuse.
Badate, ne vous attendez pas qui sait, nous avons monté un peu’ ce n'était pas que les expositions étaient rares ou sans intérêt agrafe ce n'était pas que les expositions étaient rares ou sans intérêt, juste pour essayer de vous emmener avec nous au Val d'Argent, au moins cinq minutes.
Buon divertimento (forse…)
Ringraziamenti
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Mon sherpa / guide / photographe / webmaster / etc. ancora una volta, sperabilmente non l définitive.
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Mariarosa, Giselle, Toni et Francesco, pour nous avoir amené, soutenu et enduré.
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Jupiter Pluvio, pour n'avoir travaillé que lorsque nous étions dans le van.
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Il commesso serbo de La Maison Alsacienne de Biscuiterie di Riquewhir, pour ton gentil cadeau.
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La Brasserie “Le Central” di Sélestat, pour Edelweiss inégalée.
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AstraZeneca, pour le vaccin qui nous a permis de retourner voyager.
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Il “Boulangerie Platzer & Café” de Fribourg-en-Brisgau, pour le premier café du matin.
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Il Carrefour Européen du Patchwork, pour l'organisation parfaite.
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Le restaurant “La Vieille Tour“ di Sélestat, pour dîner comme des sybarites.
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Notre “vieille” Lumia avec son application de navigation “Ici”, pour toujours trouver le chemin.
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Certains des quilteuses, pour passer du temps avec nous.
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Il tempo, ne pas être passé trop vite.
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Lady Luck, debout pour toujours à nos côtés.